Programme du concert du 05/02/2023

blog-image

Bonjour, Nous sommes ravis de vous retrouver aujourd’hui pour notre 1er concert de la saison. Bonne écoute à tous !



Qui sommes-nous ?

Le Studi’Orchestra est un orchestre symphonique consacré aux musiques de films, séries et jeux vidéo.

Ce projet est né de l’esprit de notre Chef Amaël Verdier, complètement fou de ce genre musical, il y a déjà 9 années !

Notre orchestre amateur rassemble des musiciens de tous niveaux et tous horizons socio-professionnels, avec des parcours très différents mais une même passion pour le cinéma et la musique de films en particulier.

Nous serons aujourd’hui 55 musiciens à vous jouer le programme que voici ⤵️


Logo Universal Pictures

UNIVERSAL PICTURES, Fanfare de Jerry Goldsmith (1997)

Vous êtes installés tranquillement dans votre siège de cinéma, les lumières s’éteignent, l’image apparaît… et une musique puissante vous prend aux tripes. C’est la magie des fanfares utilisées par les studios de production Hollywoodiens pour ouvrir leurs films.

Universal Pictures a choisi pour sa fanfare le talentueux Jerry Goldsmith (Mulan, La Momie, Rambo, Basic Instinct…). A grand renfort de cuivres et de ses deux coups de percussions iconiques (BLAM BLAM), la mélodie annonce l’arrivée du logo Universal faisant le tour de la terre. Efficace, noble et puissant, notre concert peut débuter !



Affiche de gladiator

GLADIATOR * de Hans Zimmer (2000)*

Vous nous avez sûrement déjà entendu le jouer au détour d’un stage d’été… Vous allez pouvoir l’écouter dans un nouvel arrangement de ce chef-d’œuvre, signé Hans Zimmer (Interstellar, The Dark Knight, Pirates des Caraïbes ou encore Dune plus récemment).

Retour en 180 après JC, où Commode (Joaquin Phoenix) est à la tête de l’empire romain après avoir assassiné son père. L’ex général Maximus Decimus (interprété par l’excellent Russell Crowe), trahi par l’illégitime nouveau souverain, va tout faire pour le retrouver et se venger au terme d’un combat épique et sanglant, mettant fin à son règne…

La pièce débute par un thème lent et très majestueux chez les cordes, soutenues par les vents, dont l’harmonie riche vient sublimer ce thème.

A la fin de cette scène, la tension commence à se faire ressentir, tension que l’on retrouve avec un leitmotiv des cordes, la bataille approche…

Instruments fétiches de Hans Zimmer, les cuivres et les percussions nous plongent dans une lutte acharnée et sans précédent, aidés par les bois et les cordes qui accentuent le côté sanglant et violent du combat par des rythmes saccadés et des notes stridentes dans les aigus.

On peut trouver un thème plus héroïque au milieu de cette bataille, thème que l’on trouve chez les cors dans la bande originale, mais distribué en plus à d’autres pupitres dans cet arrangement de Daniel de la Rosa.

La bataille prend fin, Maximus sort victorieux de son combat contre Commode. Il est acclamé et honoré par le peuple qu’il vient de libérer de l’imposteur.

La pièce se termine par cette scène dont le thème “Honor Him”, à la fois mélancolique et majestueux, est interprété par les différents pupitres de l’orchestre à l’unisson.

Alors à vos lances et vos boucliers, nous partons pour le champ de bataille !



Affiche Rogue One

ROGUE ONE: A Star Wars Story de Michael Giacchino (2016)

Pas évidemment de composer la musique d’un film Star Wars, auréolé de l’aura de John Williams. Surtout en 4 semaines et demie ! En effet Alexandre Desplat qui avait composé quasi l’intégralité de la musique a dû se désengager pour problème de planning…

Si on reconnaît bien l’héritage de John Williams dans la Suite Impériale, aux percussions militaires et aux cuivres fiers et implacables, il se dégage une nostalgie et une émotion très fortes des autres thèmes, notamment Jyn Erso. Un rythme lent, une mélodie qui monte portée par le violoncelle et qui gagne tout l’orchestre, teintée de la lumière et de l’espoir chers à Georges Lucas mais également de tragique. Car oui, Rogue One n’est pas un Star Wars comme les autres et telle une tragédie grecque, n’épargnera aucun de ses héros.

Voyagez avec nous il y a bien longtemps dans une galaxie très lointaine…

Thèmes : 1) Jyn Erso and Hope suite, 2) The Imperial Suite, 3) Guardians of the Whills Suite



Affiche Far and away

FAR AND AWAY, ou Horizons Lointains de John Williams (1992)

C’est l’histoire de Joseph, un jeune irlandais, parcourant les collines de son pays sur son cheval, aspirant à un futur plus moderne. Une rencontre fortuite avec le belle Shannon va le pousser jusqu’au fin fond de l’Oklahoma, où ils devront se battre corps et âmes pour gagner leur lopin de terre.

Vous ne rêvez pas, cette romance de Ron Howard avec Tom Cruise et Nicole Kidman n’est malheureusement pas si far and away des clichés hollywoodiens.

Cependant, nous devons la magnifique musique de ce film à un des plus grands compositeurs de notre époque, John Williams. A travers cette bande-son, il nous fait voyager dans un autre monde, réarrangeant les traditionnels irlandais avec un sens aigu de l’aventure et de l’amour.



Affiche jeu de la dame

LE JEU DE LA DAME de Carlos Rafael Rivera (2020)

Mini-série de sept épisodes, sortie sur la plateforme Netflix en 2020, ce drame inspiré du roman de Walter Tevis a su remettre au goût du jour l’art désuet des échecs : Elisabeth Harmon (incarnée par l’incroyable Anna Taylor-Joy) une jeune prodige orpheline, tente de devenir la meilleure joueuse d’échecs du monde, tout en luttant contre des problèmes émotionnels et une dépendance aux drogues et à l’alcool. Ce jeu n’est pourtant rien de plus qu’un exutoire à ses souffrances, la compétition que Beth mène au travers d’un échiquier n’a pas l’intensité du combat psychologique qu’elle se livre.

Le compositeur Carlos Rafael Rivera a eu la lourde charge de convertir cette dualité apparente en un ensemble de notes, tout en veillant à renforcer notre attachement vis-à-vis de la protagoniste. Le « Main Title » survolté, est mené par un duo violon et violoncelle aussi vivace que l’esprit stratégique de Beth. Ce leitmotiv triomphant fait notamment écho à ses innombrables victoires écrasantes et réapparaîtra au cours de l’affrontement final dans le dernier épisode.

Le reste de la track-list nous plonge dans l’ambiance vintage de l’Amérique des années 60. Ce succès planétaire qui, en plus d’avoir créé chez chacun une furieuse envie de s’inscrire au club d’échecs du coin, nous a également, plus d’une fois, donné envie de danser dans notre chambre.



Affiche de’Independance Day

INDEPENDENCE DAY de David Arnold (1996)

Blockbuster impressionnant, énorme succès dans les salles mais détesté des critiques, Independence Day de Roland Emmerich ne laisse pas indifférent.

Le pitch : de méchants extra-terrestres débarquent sur Terre et tuent beaucoup de gentils humains ne laissant que ruines sur leur passage. Même la Maison Blanche et la Tour Eiffel n’y échapperont pas, scandale ! Le président américain décide de réagir (ouf) : « Le jour où le monde a déclaré d’une seule voix : nous n’entrerons pas dans la tyrannie sans combattre ! » La petite famille typique américaine (et son chien) survivront mais pas l’épouse du président.

David Arnold (Stargate, Godzilla, Casino Royal…), encore jeune compositeur hollywoodien, relève le défi de composer une musique puissante à la hauteur du challenge : épique, patriotique, émouvante et résolument américaine. Attention à vos oreilles !



Remerciement

Merci à l’Eglise Protestante des Batignolles pour leur accueil

Merci au Centre Paris Animation Marc Sangnier de nous accueillir chaque samedi pour nos répétitions et à la FMP pour son soutien.

Merci à notre tromboniste Alexandre pour ses magnifiques dessins !

Pour toute idée de concert ou autre partenariat, contactez-nous à contact@studiorchestra.org ou en MP de notre page Facebook.