🎟️ PROGRAMME 🎟️

LE PRINCE D’EGYPTE des studios Dreamworks (1998) - Bande originale de Hans Zimmer et Stephen Schwartz

Le prince d’Egypte est un dessin-animé des studios Dreamworks, directement inspiré du livre de l’Exode de l’Ancien Testament de la Bible. On y découvre la vie de Moïse ainsi que du peuple hébreu prisonnier et esclave du pharaon d’Egypte Ramsès II.

Il aura fallu plus de 4 ans à Hans Zimmer pour composer cette œuvre. Dès le début du film, le spectateur est plongé dans une musique aux sonorités traditionnelles créant une ambiance de chaleur étouffante dans un désert de sable égyptien.

Fun fact : Près de 600 experts en religion ont été consultés afin d’obtenir un scénario fidèle au texte et respectueux de son essence.

KING KONG de Peter Jackson (2005) - Bande originale de James Newton Howard - suite arrangée pour le Studi’Orchestra par Emilien Sire

King Kong est un célèbre monstre de fiction ayant l’apparence d’un gorille géant, représenté sur grand écran pour la première fois en 1933 dans un film du même nom, réalisé par Cooper et Schoedsack.

Quelques années plus tard, le réalisateur Peter Jackson, trilogie du Seigneur des anneaux, a pour ambition de faire sa propre réalisation du film de 1933 ; remake qui n’a failli jamais voir le jour suite à de nombreuses complications de droits, de réalisation, de production, de budget… Et même de composition ! Peter Jackson souhaitait de nouveau collaborer avec Howard Shore, compositeur de la musique de la Trilogie de l’Anneau. Peu de temps avant la sortie du film, après avoir écrit et enregistré une bonne partie de la bande originale, la partition de Shore ne convainc finalement pas le réalisateur, et ils décident d’un commun accord qu’il était préférable que James Newton Howard prenne le relais. Ce dernier a moins de deux mois pour écrire et enregistrer une partition totalement nouvelle !

Le film raconte l’histoire d’Ann Darrow (Naomi Watts), artiste de music-hall dans le New-York de 1933. Remarquée dans la rue par un réalisateur/explorateur nommé Carl Denham (Jack Black), Ann se voit proposer par ce dernier de devenir l’actrice principale de son nouveau film, dont le scénario est écrit par le fameux Jack Driscoll (Adrien Brody), et dont le tournage se déroulera à Singapour. Mais en réalité, Denham n’a qu’une seule ambition : capturer Kong et le ramener à New York pour en faire l’attraction majeure de son nouveau spectacle. La rencontre entre le gorille et les hommes ne se fera pas sans heurt…

La bande originale se résume à une succession de déchaînements orchestraux basés sur une série de thèmes que James Newton Howard développe superbement tout au long du film : utilisation généreuse de cuivres, de rythmes syncopés et de jeux rythmiques typiques du compositeur. L’action et l’aventure sont donc les maîtres-mots de cette partition symphonique massive et survoltée, toute à l’image du film de Peter Jackson. Un des thèmes majeurs de la pièce est le thème romantique introduit par une flûte solitaire, rejointe par des cordes, des bois, un piano et une harpe. Cette mélodie simple et délicate accompagne les moments de tendresse entre Kong et Ann avec une grande délicatesse, James Newton Howard apporte une émotion considérable à ce film sans jamais en faire de trop et tomber dans le cliché Hollywoodien.

Fun fact : Malgré les divergences artistiques avec le cinéaste, Howard Shore apparaît néanmoins à l’écran, puisqu’il dirige lui-même l’orchestre durant la scène du spectacle de Kong vers la fin du film !

MUNICH de Steven Spielberg (2005) - Bande originale de John Williams

Munich relate le tragique assassinat des 11 athlètes israéliens aux Jeux Olympiques d’été de Munich le 5 septembre 1972.

Adapté du roman de George Jonas intitulé ‘Vengeance’ et qui devait être le titre initial du film, Spielberg montre la complexité du conflit israélo-palestinien et des agissements de certains agents du Mossad. Ce film dur et bouleversant porte une véritable et puissante réflexion sur l’humanité, sur le cercle vicieux de la violence qui engendre la violence et sur ses conséquences tragiques.

La partition de John Williams pour ‘Munich’ est un modèle d’introversion, une partition sombre, lente et froide. Curieusement, c’est probablement aussi l’une des premières fois où Spielberg a choisi de ne mettre que très peu de musique dans son film, afin de respecter le ton réaliste du récit.

Ainsi, sur les 160 minutes de film, Williams n’a écrit que 60 minutes, la musique étant utilisée avec parcimonie tout au long du film.

JURASSIC PARK de Steven Spielberg (1993) - Bande originale de John Williams

Steven Spielberg adapte le roman de Michael Crichton dans un film qui deviendra un classique de la science-fiction. On y suivra Alan Grant et Ellie Sattler, paléo-scientifiques chargés de valider la sécurité du nouveau parc d’attractions Jurassic Park créé par John Hammond. Ce parc exceptionnel renferme plusieurs espèces de dinosaures, recréés grâce à de l’ADN retrouvé dans un moustique fossilisé. Seulement, la nature est dangereuse et incontrôlable, et la visite du parc ne va pas aussi bien se passer que prévu…

Le film est accompagné d’une bande originale iconique composée par John Williams. Le thème des dinosaures est presque aussi culte que le film lui-même, et vient ouvrir la pièce que nous interprétons. On la retrouvera à plusieurs reprises, interprétée par le piano dans une tonalité plus triste qui laisse présager le dénouement du film, puis par tout l’orchestre pour un final grandiose. Vous aurez aussi l’occasion d’entendre d’autres thèmes caractéristiques du film, comme le passage Journey to the Island qui accompagne l’arrivée des protagonistes sur l’île du parc. Initié par les cors et repris par les violons, le thème est enjoué, fantaisiste, à l’image de l’excitation pour la découverte de l’île. Il est progressivement rejoint par les cuivres qui apportent un sentiment de grandeur, à l’image du parc. Cet air fracassant sera suivi par un thème plus doux, qui apparaît dans le film lorsque les protagonistes découvrent et soignent un tricératops malade.

John Williams a encore une fois composé une bande originale qui vient subtilement accompagner le film avec des thèmes qui transmettent une large gamme d’ambiances, allant du fantastique au grandiose en passant par l’aventure et l’horrifique. Les thèmes emblématiques s’entrecroisent selon les scènes et se mêlent au scénario.

AVATAR de James Cameron (2009) - Bande originale de James Horner

Œuvre incontournable de la science-fiction, Avatar raconte l’aventure de Jake Sully, un ancien marine paraplégique, qui doit prendre la place de son frère jumeau pour une expédition sur Pandora, la lune d’une planète du système stellaire le plus proche de la Terre. Cette expédition fera découvrir à Jake un monde nouveau, aussi fantastique que dangereux, que seuls les Na’vi, habitant de Pandora, savent dompter. Ça sera aussi l’occasion pour Jake de découvrir un avatar destiné initialement à son frère, un corps ressemblant à celui des Na’vi avec lequel les humains peuvent évoluer sur Pandora sans mourir. Cet avatar est synonyme de renaissance pour Jake, qui peut à nouveau se mouvoir sans contraintes.

James Cameron ne se cache pas de faire un parallèle entre le récit et l’histoire de la conquête américaine, où un peuple cherche à exploiter les ressources d’un monde lointain au détriment de celui-ci et de ses habitants. Jake, qui n’était pas initialement censé faire partie de l’expédition, porte un regard extérieur et critique sur la situation, ce qui va le rapprocher du peuple Na’vi.

Le réalisateur va demander à un compositeur avec lequel il a souvent travaillé de réaliser la bande originale de son film : James Horner. Il a fallu plus d’un an au compositeur pour finir la musique d’Avatar. Comme souvent, Horner va se servir de ses précédentes compositions pour créer celle d’Avatar, ce qui explique que certains passages de la bande originale puissent faire penser à ses précédentes œuvres.

Pour Avatar, Horner va créer différentes atmosphères musicales qui vont se coupler au scénario et qui vont activement contribuer à l’immersion des spectateurs dans le film. On pourra entendre des parties féeriques, où la flûte tient la mélodie (flûtes indigènes dans la bande originale), illustrant l’aspect mystique de Pandora. D’autres passages renvoient à des chants indigènes, où les chœurs (remplacés par les cordes dans la version Studi’Orchestra) chantent le thème Na’vi, thème principal du film qui va évoluer tout au long du récit. On retrouve aussi un thème bien plus martial, presque effrayant, qui vient accompagner les passages de combat entre les humains et le Na’vi. Les trompettes ouvrent la marche. Les percussions prennent le relais, rejointes par les cordes et le reste des cuivres, jouant l’air de guerre des humains. Les violons s’y superposent avec le thème de guerre Na’vi. Le tout illustrant parfaitement la tension et la violence entre les deux peuples.

🍿Qui sommes-nous ?

Le Studi’Orchestra est un orchestre symphonique amateur né il y a 11 ans (déjà !) et consacré à la musique de films, séries et jeux vidéo.

Notre orchestre rassemble des musiciens de tous les niveaux et de tous les horizons socio-professionnels, ayant des parcours de vie très différents, mais une même passion pour le cinéma et la musique de film.

L’année dernière, nous avons fêté nos 10 ans. Pour l’occasion, un documentaire retraçant la vie de l’orchestre a été réalisé. N’hésitez pas à le visionner :

www.youtube.com/watch?v=iYe7cg_Jkcs

🌟Direction : Lamia HOUSNI

Lamia a débuté l’apprentissage de la clarinette dans sa ville natale de Meung-sur-Loire, près d’Orléans, où elle a suivi une formation musicale classique.

Diplômée d’une école de commerce et responsable d’une équipe de Client Success au sein d’une start-up de la tech française, elle décide de repartir sur les bancs de l’école en 2018, à la fois pour se dédier à son nouvel instrument, le cor, mais aussi pour s’initier à la direction d’orchestre. Elle intègre ainsi la classe de direction de Constantin Rouits, puis de Vincent Renaud au conservatoire de Levallois.

Ces quelques années d’apprentissage lui donnent rapidement l’opportunité de diriger ponctuellement des orchestres amateurs (Studi’Orchestra, Association CSP Musiques, orchestre symphonique et orchestre de chambre de l’Ensemble Musical Furiante…) et de collaborer aux côtés de réalisateurs en tant que cheffe et directrice musicale.

Ce parcours atypique l’amène à prendre la suite d’Amaël Verdier à la direction de notre orchestre depuis février 2024 !

Nous faire un don